Art, Poésie et divers

Je suis dieu te gratte le cul…

statue 1557439 1920 - Je suis dieu te gratte le cul...

Par xOv

11/

La bio imaginaire de Narcifoss par xov,

Narcifoss est un être étrange…

Personne ne pourrait vraiment dire qui il est, d’où il vient et ou il va ?

Certains disent qu’il a été élevé par des loups, d’autres pensent qu’il fuit un monde fait de feu et de sang… aucuns d’eux ne s’est aventuré à lui posé la question…

Le mystère sur ses origines est des plus complet, tout au plus sait-on, du fait d’une observation minutieuse, que sa chevelure a une propension extrêmement forte à se développer…

Quelle est la véritable identité de ce personnage, cache t’ il un lourd secret que dissimule mal ce visage impassible, comment interpréter sa personnalité si folle et grave parfois ?

Narcifoss est un nom d’emprunt, comment ne pas imaginer une sale affaire rien qu’a la prononciation de ce dernier ? L’emprunt a-t-il été effectué sur une personne vivante ? Ou bien est ce un message codé, Narcifoss serait une contraction de Narcisse, personnage mythique qui s’auto satisfaisait et de Faust ou moins probablement Fosse, ce qui induirait, pour la première hypothèse que cet être est un monstre capable de tout pour rester en vie, pour la seconde que cet être se sent enfermé dans un personnage qui n’est pas le sien…

Les pistes sont innombrables et je ne sais si un jour j’approcherai la vérité,

toutefois il me parait évident que Narcifoss, ou quoi que se soit qui se cache derrière, est un être avide de liberté, on ne saurait le manipuler ou l’enfermer, il a soif de ce que le monde à de meilleure et il sait qu’il obtiendra toujours ce qu’il désir à force d’opiniâtreté…

Maintenant le crépuscule se fait, la flamme de la bougie virevolte dans la pièce encore pleine de doutes, le vent siffle dans les arbres et la lune tente de réveiller la ville endormie…

Où vas tu Narcifoss ?

12/

Il est quelle heure ?

Dites moi ce qu’il adviendra de moi…

LIRE
Encore une nuit gnostique...

Suis je déjà mort ?

Ai je déjà vécu ?

Et si je ne croyais plus en rien ?

C’est la souffrance qui me guide…

13/

je saigne, et je pleure, et je médit ,j’aurai préféré ne jamais voir poindre le jour, mais je suis abandonné ;

j’erre, combien de fois faut il mourir pour apprécier la vie

Moi j’avais rien demandé, c’est pourtant tellement facile de disparaître……

Fantôme

Fantôme

Fantôme

Et si mes doigts n’étaient pas si blêmes

Et si mon âme …

Je suis dieu

Je suis dieu te gratte le cul, plein de merde, d’il y a trois jours, sèche et bien parfumée, une odeur d’oisiveté

je suis jéova, et je marche sur les pas, oui les traces des grands anciens ,ni couronne, ni regrets, je suis invincible, je ne suis pas sale, ni outrageant, mais bon ch’ui pas contre

Ah a ouiiiiiii, burn your soul, burn

Set me free, and come wee down

14/

O Lautréamont

« J’étais là pour toi et toi pour moi »

Nous étions purs et saints comme les ronces

Qui dévorent le tombeau des Grands Anciens

O Lautréamont mon frère de malédiction

Nous croyons à une Révélation Païenne

Et une nouvelle ère de contemplation

O Lautréamont

« J’étais las de toi et toi de moi »

J’implorai depuis les entrailles du Grand Volcan,

Quand toi tu gisais dans un nouveau néant

O Lautréamont mon frère de malédiction

Les oiseaux de malheur dévoilent

La pale nature de nos destins vomis

Dans un élan court et concis

O Lautréamont mon frère de malédiction

« J’étais là comme toi et toi comme moi »

Nous sommes tombés avec une pluie de cristal

Dans l’évident maléfice de l’éternité

15/

Poème à mon Ami Thyrant…

J’étais sans espoirs dans la pénombre et le froid

Le cœur engourdi, l’âme déchirée par les cauchemars et les cris

Comme une déchirure, un craquement d’os,

le pas cadencé, une brûlure d’acide sur la peau.

Je ne savais pas encore que j’étais passé de l’autre coté

LIRE
Le chant des partisans

Et que sur l’autre rive, les ombres du chaos me tendaient déjà les bras

Celui qui se tient a l’interstice du monde vivant

Celui qui a la main froide aux doigts acérés

Ni dieu, ni démon, je suis le monde

On ne s’approche pas de la vérité sans se brûler

16/

(il faut) Purifier par le feu

La folie de l’homme

Réduire a néant

Ses traces, son présent

Voici l’éveil noir

Par le feu et par l’eau

Jaillira l’ultime solution

Par la terre et par le vent

Vous entendrez son nom

L’éveil noir, l’éveil noir, l’éveil noir

Quand le décompte commencera

Il n’y aura plus de place

Pour tout homme pour toute race

La prière ne suffira pas

Qui du juste, qui de l’assassin

Est en droit d’être gracié ?

Le sang irrigue les chairs à damner

Et coule impair de sorte à tuer

Par l’église érigée

Intransigeante transgression

Par la folie insensée

Exigence de la transformation

Remplace le cœur par le charbon

Saisie toi de l’arme absolue

Laboure les champs inconnus

Danse sur les cendres de la civilisation

Tu craches tes cris, tes soupirs

Tu t’accroches tu respire

Tes doigts ont des cers inutiles

Quand tu sais l’emprise de l’éveil noir

17/

Ici la mort

Peur étrange qui envahit

Le cœur (impur) des impies

Ici la mort

Le fait d’une minorité

Engendre la haine chez une majorité

Contrôlons vos esprits

Vos crises, vos conflits

Ici la mort, ici la mort

La mort est belle mon ami

Sombre et charnelle, tu me suis

La mort est belle et l’espoir y est éternel

Et ici le sort est jeté ici la mort

Un pacte est scellé ici la mort

Les forces du progrès ici la mort

Mais la nature décimée ici la mort

ici la mort, ici la mort

ici la mort qui s’émisse dans vos cerveaux putrides

ici la mort, ici la mort qui va frapper

LIRE
Cocaïne par Aleister Crowley

ici la mort, feu et forets

ici la mort, ici la mort, fleuve ensanglanté

ici la mort, furieuse et passionnée

ici la mort ici la mort fantôme ou rêve brisé

ici la mort folie de l’humanité

ici la mort, ici la mort…

18/

Riez, riez petits ogres nus

mais déjà dans vos veines le sang

ne circule plus

tout ce que l’homme construit peut etre détruit

par la nature ou par lui

toutes œuvres de la nature est indestructibles

quiconque prétendrait le contraire

serait invariablement qualifié

de petit prétentieux

car la nature existe depuis l’aube des temps

j’affirme cela car j’en appelle aux éléments de la mémoire

la voûte céleste confirme l’éternité de la nature

par la profonde respiration qu’elle insuffle chaque nuit

aux antipodes de la conscience universelle

les œufs font des poussins ou des serpents

peut être que tout que ce qui est beau est moins vrai ?

19/

Ou sont les passions verdoyantes ?

Rendez nos nuages fantasques

Et les rivières qui courent sur les pentes

Promettez un salut fastueux

Du sang de la terre sur la chair

De La chair déchirée par delà le temps

20/

Etre né sans en avoir été prévenu

Camisole corporelle, carnivore éventuel

Ecarté avec soins des rouages obligés

Ecartelé pour le moins entre le rouge et l’épée

Enfoncé comme un clou de cercueil

Défoncé comme un trou plein d’orgueil

Place aux prêcheurs de l’inutile

Gonflés de salive putride

21/

J’ai parcouru la moitié du chemin

Je sui un nazi bienveillant !

22/

aux pieds des montagnes, dans les forets

dans les ronces aux plaintes dignes et silencieuses

dans les marécages qui nous portent au crépuscule

j’ai senti ton œuvre

De la ou on ne revient pas j’écris des mots…

Du cœur a l’esprit en passant par la parole

Le don de soi pour salut

Avec une serénité éternelle

Je conclu

Emeth descendit Ad Infernos

Je suis dieu te gratte le cul… xOv


About

Nouvelle version de KAosphOruS, le WebZine Chaote francophone. Ce projet est né en 2002 suite à une discussion avec un ami, Prospéro, qui fut à la source d’Hermésia, la Tortuga de l’Occulte. Le webzine alors n’était pas exclusivement dédié à la Magie du Chaos, mais après la disparition de son fondateur, il a évolué vers la version que vous pouvez aujourd’hui lire. L’importance de la Chaos Magic(k) ou Magie du Chaos grandit au sein de la scène magique francophone. Nous espérons apporter notre clou au cercueil… Melmothia & Spartakus FreeMann

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