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La Plante de la Gentillesse : Cannabis et Chrétienté

Par Chris Bennett

Dans le numéro de juin 2002 de « High Times », nous avons discuté de l’utilisation du cannabis dans la préparation de l’huile de consécration et de l’encens du Temple, et c’est en retraçant l’histoire de ces produits enrichis au cannabis que nous avons pu démontrer leur utilisation continue jusqu’à la période du Nouveau Testament. En fait, si Jésus n’avait pas utilisé l’antique huile de consécration enrichie au cannabis, il n’aurait jamais pu prétendre au titre de Christ !

« Christ » est la traduction grecque de l’hébreu « Messiah », et en anglais moderne, ce terme serait traduit pas « le consacré », « l’oint ». Le titre de « Christ » n’était accordé qu’à ceux qui avaient reçu « l’onction de Dieu en lui ».

Cette huile sainte de consécration, comme décrite dans la version originale hébreu de la recette d’Exode (XXX : 22-23), contenait plus de 6 livres de kaneh-bosem, une substance identifiée par des étymologistes, des linguistes, des anthropologues, des botanistes et autres chercheurs réputés, au cannabis incorporé dans six mesures d’huile d’olive, avec une variété d’autres herbes médicinales. Les anciens « consacrés » étaient littéralement enduits de cette mixture.

Carl P. Ruck, l’universitaire qui a forgé le terme d’enthéogène, est un professeur de mythologie classique à l’université de Boston et il a cherché dans le domaine des substances psycho-actives au sein de l’histoire des religions pendant plus de trente ans, travaillant avec des sommités telles que le Père du LSD, Albert Hoffman, l’enthéobotaniste Richard Evans Shultes et le plus fameux mycologue R. Gordon Wasson.

Au sujet de l’utilisation du cannabis dans l’Ancien Testament il explique : « Il y a peu de doute au sujet du rôle du cannabis dans la religion judaïque… il n’y a pas de plus importante plante comme source de fibres pour les textiles et les huiles nutritives et aucune aussi facile à faire pousser… » Ruck parle ensuite de la continuation de cette pratique dans la période primitive chrétienne « de manière évidente, la profusion du cannabis et une longue tradition établie au sein du judaïsme ne peuvent que conduire à ce qu’elle soit incorporée dans les préparations des premiers chrétiens ».

Bien que la plupart des individus de notre époque choisissent de fumer ou d’ingérer le cannabis, les ingrédients actifs de cette plante peuvent être transférés dans une huile, et peuvent être absorbés au travers de la peau, qui est, en fin de compte, un grand organe. Dans le Nouveau Testament, Jésus ne baptisait aucun de ses disciples comme cela est pratiqué aujourd’hui par l’Église Catholique, mais plutôt il les consacrait avec une huile enthéogène puissante, envoyant les douze apôtres faire de même… « Et ils rejetèrent de nombreux démons, et ils oignirent d’huile ceux qui étaient malades, et ils les soignaient » (Marc 6 :13). « De la même manière, après le passage de Jésus, Jean suggère que tous les membres malades de la communauté chrétienne devraient faire appel aux anciens afin qu’ils les oignent d’huile au nom de Jésus » (Jean 5 :14).

On doit comprendre que dans le monde antique, des maladies telles que l’épilepsie étaient attribuées à des possessions démoniaques et afin de soigner une personne d’une telle maladie, on utilisait un exorcisme, avec l’aide d’herbes médicinales. Il est intéressant de noter que le cannabis a prouvé son efficacité dans le traitement non seulement de l’épilepsie, mais également de nombreuses maladies que Jésus et ses disciples soignèrent telles les maladies de peau (Matthieu8 :10,11), des problèmes de vue (Jean 9 :6-15) et des problèmes menstruels (Luc 8 :43-48).

Selon d’anciens documents chrétiens, même le soin des membres cassés peut être attribué à l’utilisation de Sainte Huile : « Toi, huile sainte à nous donnée pour la sanctification… tu es ce qui renforce les membres tordus » (Actes de Thomas).

Un ancien texte chrétien, les Actes de Pierre et des Douze Apôtres, qui est plus ancien que le Nouveau Testament, dont la rédaction est estimée au second siècle apr. J.-C., voit Jésus donner à ses disciples une « boîte à onguent » et une « poche pleine de médecine » avec des instructions pour eux d’aller dans la ville et de soigner les malades. Jésus explique que l’on doit soigner les « corps d’abord » avant de pouvoir « soigner les cœur ».

Ces découvertes ne devraient pas être des surprises, puisque l’utilisation médicale du cannabis pendant cette période est confortée par des traces archéologiques et des maladies comme celles décrites ci-dessus ont été traitées avec des préparations de cannabis dans la région pendant des siècles avant la période chrétienne.

Alors que Jésus et ses disciples commencèrent à répandre la connaissance de la guérison par le cannabis dans le monde antique, le Christ devint un terme pluriel « chrétiens », c’est-à-dire ceux qui furent oints par la Sainte Huile. Comme le Nouveau Testament l’explique : « … l’onction que tu as reçue de lui reste en toi, et tu n’as plus besoin de personne pour t’enseigner. Mais comme cette onction de lui t’enseigne au sujet de toutes choses et comme cette onction est réelle, ne contrefais pas la manière dont elle t’a été enseignée, reste en lui » (Jean 2 :27).

Les chrétiens, « ceux qui sont oints », reçurent la « connaissance de toutes choses » par cette « onction celui qui est Saint » (Jean 2 :20). Par conséquent, ils n’avaient besoin d’aucun autre enseignant et ils furent dotés de leur propre connaissance spirituelle. Effectivement, selon les propres mots de Jésus après son initiation par Jean, il apparaîtrait que sa propre puissance spirituelle vient de la consécration ou de l’onction…

L’Esprit du Seigneur Dieu est sur moi, car le Seigneur m’a sanctifié afin d’apporter le repos aux affligés ; il m’a envoyé afin de consoler ceux aux cœurs brisés ; pour proclamer l’année des bienfaits du Seigneur, et le jour de la vengeance de notre Dieu ; afin de conforter ceux qui pleurent.

Bien que l’histoire biblique de l’initiation de Jésus par Jean, décrit celle-ci comme un baptême catholique classique, prenant la forme d’une immersion dans l’eau, le terme « baptême » lui-même peut être perçu comme ayant des connotations d’initiation, et de la même manière il y avait plus dans cette histoire que ce qui est décrit par la Bible.

D’anciens écrits chrétiens indiquent originellement que le rite était pratiqué en conjonction avec le rite de l’onction par le kaneh-bosem, « la consécration prenant place soit avant, soit après la cérémonie baptismale », et certains textes chrétiens qui ne font pas partie du canon officiel, disent spécifiquement que Jésus reçu le titre de « Christ… à cause de la consécration » et non à cause de l’eau du baptême.

La controverse au sujet du baptême contre la consécration avec l’huile est apparemment aussi ancienne que le christianisme lui-même. Le Nouveau Testament, dont nous tirons l’image classique de Jésus, n’a pas été fixé avant 350 de notre ère. Les Pères de l’Église Catholique Romaine qui le fixèrent, sélectionnèrent ces écrits à partir d’une plus grande quantité de textes qui furent collectés de nombreuses écoles différentes de la pensée chrétienne qui s’étaient développées au travers des premiers siècles. Tout ce qui contredisait leur vision officielle de la vie de Jésus fut étiqueté « hérétique » et destiné aux flammes.

Les branches de la chrétienté auxquelles appartenaient ces textes illégaux sont connues comme Gnostiques. Ces sectes illégales vénéraient un Jésus radicalement différent de celui qui nous est parvenu à partir de la branche primitive du christianisme et qui grandit par la suppression de toutes les sectes conflictuelles ou païennes et menant aux Ages Sombres, l’Église Catholique Romaine.

Heureusement, une de ces sectes gnostiques a eu la prévoyance de cacher quelques-unes de ces écritures interdites, et ces écrits furent découverts en 1945. Tous ces textes gnostiques sont aussi anciens, voire plus anciens dans certains cas que le Nouveau Testament, il n’est donc pas facile de rejeter leurs visions et révélations au sujet de Jésus et du christianisme primitif qu’ils contiennent.

Une des différences les plus prononcées entre les doctrines de l’Église Catholique Romaine et celles appartenant aux chrétiens gnostiques concernent la « foi » par rapport à la « connaissance ». Le terme « gnose » lui-même est un mot grec signifiant « connaissance » et le point central des pratiques religieuses gnostiques concernait le développement de la connaissance spirituelle dans chaque membre individuel. Alternativement, la pratique de l’Église catholique repose dans la « foi », l’individu ne connaissant jamais Dieu lui-même, qui est limité à des descriptions et des édits religieux de l’Église qui s’administre elle-même au travers d’une hiérarchie de prêtres, d’évêques et de papes.

De la redécouverte des textes gnostiques nous pouvons voir qu’ils croyaient énormément que leur propre expérience spirituelle venait de l’utilisation de la Sainte Huile, et les gnostiques critiquaient ouvertement l’Église Catholique Romaine pour l’acte placebo du baptême, qui n’a semble-t-il aucun effet spirituel. Effectivement, le traité gnostique de l’Évangile de Philippe dit que : « Le chrême est supérieur au baptême. Car par l’onction nous sommes appelés « oints » (chrétiens), et non à cause du baptême. Et le Christ était ainsi nommé à cause de l’onction, car le Père oint le Fils, et le Fils oint les apôtres, et les apôtres nous ont oints. Celui qui a été oint a le Tout. Il a… le Saint-Esprit… ». « Dans certains textes gnostiques… la consécration spirituelle est requise pour pénétrer dans les plus hauts mystères » (Rudolph 1987). De la même manière, les Naassènes « prétendaient être les véritables chrétiens du fait qu’ils étaient oints par le chrême ineffable » (Mead, 1900).

Selon la vision gnostique, telle qu’écrite dans l’Évangile de Philippe, les initiés du rite vide du baptême « descendent dans l’eau et remontent sans avoir rien reçu ». « Il y a eau et eau, il y a un feu dans le chrême » (Évangile de Philippe). « La consécration par l’huile était l’introduction du candidat dans une félicité sans fin, il devenait ainsi un Christ » (Mead, 1900). « L’huile comme signe du don de l’Esprit était assez naturelle dans le monde sémitique, et par conséquent la cérémonie est probablement très primitive… À cette époque, la signification biblique s’obscurcit » (Chadwick 1967). Les descriptions gnostiques qui ont survécu quant aux effets du rite de consécration rendent très clair que la sainte huile avait des propriétés psycho-actives puissantes qui préparaient le récipiendaire à pénétrer dans une « félicité sans fin ».

De plus, il est dit que si « une personne reçoit cette onction… cette personne n’est plus un chrétien, mais un Christ » (Évangile de Philippe). De la même manière, l’Évangile de Vérité nous dit que Jésus vint spécifiquement parmi eux afin que lui puisse « les oindre avec l’onction. L’onction de la miséricorde du Père… ceux qu’il a oints sont ceux qui sont devenus parfaits ».

L’importance de la Sainte onction parmi les premiers chrétiens est également attestée par le livre apocryphe, les Actes de Thomas, qui se réfère aux « feuillesindiennes » et qui met en parallèle le pouvoir du Saint Chrême avec la « plante de la gentillesse » : « Saint Chrême, à nous donné pour la sanctification, mystère caché par lequel la croix nous fut dévoilée. Tu es celui qui montre les trésors cachés. Tu es la plante de la gentillesse. Que ton pouvoir vienne… par cette onction ».

Il est intéressant que les textes gnostiques nous donnent des indications sur le fait que le cannabis était également brûlé comme encens, et utilisé par Jésus dans l’huile de consécration et autres enthéogènes dans des cérémonies chamaniques complexes.

Jésus l’Initiateur.

Dans le Second livre de Ieou, Jésus dit à ses disciples que parmi les secrets qu’ils se verront montrés, il y a le mystère des Cinq Arbres, qui en ce cas, signifie obtenir la connaissance de certaines plantes magiques qui étaient utilisées lors de catalyseurs chamaniques lors de cérémonies. Ces cinq mêmes arbres se réfèrent à ce qui est peut-être le plus ancien texte chrétien, l’Évangile de Thomas : « … il y a cinq arbres pour vous dans le Paradis… Tous ceux qui les connaîtront n’expérimenteront pas la mort ». Du point de vue gnostique, « ne pas expérimenter la mort » signifie atteindre un certain état de purification intérieure ou d’illumination, état dans lequel l’initié se « relève des morts », signifiant l’ignorance et l’aveuglement, et « ne jamais grandir est devenir immortel », c’est-à-dire, qu’il a obtenu la possession de la conscience de son ego spirituel, et comme tel il a réalisé qu’il était une part d’un plus grand ensemble cosmique qui continuera longtemps après la disparition du corps matériel.

Le Second Livre de Ieou nous donne une description précise d’une cérémonie chamanique qui mène à un état supérieur, au travers de l’ingestion des « cinq arbres ».

« Le Maître prépara l’endroit pour l’offrande… plaçant une jarre de vin à droite et une à gauche, et il répandit certaines baies et épices autour du plat, ensuite, il mit certaines plantes dans leur bouche… et aussi une autre plante dans leurs mains, et il les plaça en cercle autour du sacrifice » (Mead 1900).

Continuant le rituel, comme dans les cérémonies chamaniques et magiques au travers de l’histoire, Jésus tourne ses disciples aux quatre coins du point. « Il offre ensuite une prière… et on nous donne… une description du Baptême du Feu. Dans ce rite… des branches de vigne sont utilisées ; elles sont imbibées de divers encens… Une merveille était demandée dans le « feu de cet encens fragrant »… La nature de cette merveille est inconnue, et Jésus baptise les disciples, leur donne l’Eucharistie.

Suit ensuite le Baptême de l’Esprit Saint. Dans ce rite des jarres de vin et des branches de vigne sont utilisées… Un miracle prend place à nouveau, mais on ne nous en dit rien… Après cela nous avons le Mystère du Retrait du Mal des Gouverneurs… qui consiste en une offrande d’encens… À la fin les disciples… sont devenus immortels et peuvent suivre Jésus en tous lieux » (Mead 1900).

Le « miracle » contenu dans l’encens utilisé par Jésus dans la cérémonie, et qui rend si perplexe le professeur Mead, était sans doute une référence à ses effets enthéogèniques indescriptibles. Il est probable que le miracle auquel on fait référence indique les propriétés magiques des différentes plantes utilisées lors de la cérémonie et qui furent identifiées aux participants au Mystère des Cinq Arbres (en relation avec l’encens, il est intéressant de noter que selon les documents gnostiques eux-mêmes l’ancien initié qui les cacha, Seth, reçu l’inspiration de le faire après avoir inhalé des fumées de « l’encens de la vie »).

Selon le professeur Ruck, même le vin utilisé dans de telles cérémonies était vraisemblablement bien plus fort que le simple vin de table.

« Les vins anciens étaient toujours fortifiés, comme le « vin fort » de l’Ancien Testament, avec des additifs d’herbes, de l’opium, des Solanacées (datura, belladone), mandragore, etc. » Et nous pouvons certainement retrouver quelques candidats aux « Cinq Arbres » parmi ces ingrédients.

On peut retrouver des traces de la mandragore dans la Genèse et dans le Cantique de Salomon qui documentent clairement l’intérêt que les Hébreux avaient pour des plantes magiques. L’utilisation et la connaissance de ces plantes furent sans doute transmises par certaines branches de la foi, comme les gnostiques, cela est évident. La mandragore a été utilisée magiquement au travers du monde antique et dans les « temps romains la magie commença à être associée massivement avec les propriétés psycho-actives des plantes » (Schultes & Hofmann 1979/1992).

L’adjonction d’une drogue hallucinatoire puissante comme la mandragore aiderait à expliquer quelques-unes des plus extrêmes expériences liées à la sainte consécration et aux différents baptêmes décrits ci-dessus. Quelques recettes pour les consécrations de sorcières contiennent du cannabis et de la mandragore, et l’expérience de sortie du corps attribuée aux gnostiques, aussi bien que divers aspects de leur cosmogonie, peut être comparée au Sabbat des sorcières.

Une des sectes gnostiques les plus significatives et répandues, les manichéens, pratiquaient des cérémonies similaires à celles que Jésus pratiquait, et ils furent condamnés par l’Église Catholique pour l’utilisation des sacrements. Le père de l’Église Catholique Romaine, Saint Augustin, qui lui-même renonça au manichéisme, « censura furieusement les manichéens hérétiques qui échappèrent à la persécution de l’Église Catholique et la secte survécut jusqu’au douzième siècle dans diverses parties de l’Europe, où ils disparurent sous les coups des armées catholiques, et également en Chine où ils finirent par disparaître sous l’action d’éléments indigènes de cette culture.

Dans la Chine médiévale, l’opinion générale de la religion était que ce qui impliquait une extase induite par la drogue relevait de « l’esprit-roi ». « Les Chinois se réfèrent également, dans un texte du douzième siècle, aux manichéens qui mangeaient des champignons rouges… ils utilisaient aussi de l’urine pour leur rituel de l’eau. Cette pratique nous rappelle celle des tribus paléosibériennes qui buvaient toujours l’urine de ceux qui avaient ingéré de l’amanite tue-mouche afin d’étendre ses actions pharmacologiques » (La Barre 1980).

En ce qui concerne l’utilisation de champignons par les chrétiens, le professeur Carl Ruck explique, « L’indication la plus irrésistible que l’Amanita muscaria était le repas eucharistique est certainement les agapes chrétiennes représentées sur des mosaïques du quatrième siècle préservées sous la basilique Aquila dans le nord de l’Italie. Dans un contexte de symboles gnostiques, elles décrivent un panier de champignons… Ce n’est pas une restauration et donc les champignons… ne sont pas là comme de simples délicatesses culinaires. De la même manière, l’amour des manichéens pour le « champignon rouge » doit être compris en des termes de rôle que le champignon tient dans le végétarisme gnostique ».

Bien sûr, les anciens psychonautes chrétiens qui utilisaient des enthéogènes afin d’explorer le royaume de l’espace intérieur le firent dans un état d’esprit différent de la majorité de ceux qui les utilisent aujourd’hui, un moyen d’atteindre une gnose spirituelle, et donc traitée avec révérence et respect. En comparaison, l’approche actuelle des drogues est non structurée, chaotique et non sacrée.

Comme pour ceux qui s’y opposent activement. Si le cannabis était un des principaux ingrédients de l’antique huile de consécration des chrétiens comme cela est à présent indiqué par l’histoire, et que la réception de cette huile fit de Jésus le Christ et de ses disciples des chrétiens, alors persécuter ceux qui utilisent du cannabis devrait être considéré comme une attitude anti-chrétienne. Une Révélation qui est certaine de revenir comme un choc aux pieux de la droite chrétienne comme John Ashcroft.

Il est curieux que la redécouverte des anciens documents gnostiques qui ont pu mener à ces révélations au sujet de Jésus et de l’Église primitive aient coïncidé avec la redécouverte des plantes enthéogènes par la culture chrétienne. De diverses manières, l’apparition de ces anciens documents qui représentent la «parole » perdue de Jésus, coïncidant avec la réintroduction culturelle des sacrements qu’il a utilisés, puisse représenter une sorte de résurrection de l’esprit du Christ. Un esprit qui contient la même puissance de révolution que celle de Jésus et de ses hauts initiés qui le suivirent il y a deux mille ans.

La Plante de la Gentillesse : Cannabis et Chrétienté. Titre original « Cannabis and the Christ : Jesus used Marijuana », par Chris Bennett. Source Forbidden Fuit Publishing. Traduction-adaptation par Spartakus FreeMann, Nadir de Libertalia, juillet 2004 e.v.

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