Par Francis Breakspear
Rendez-vous dans un lieu sauvage, situé sur des hauteurs.
Cette anecdote s’est produite à Uffington Hillfort dans le Wiltshire, en Angleterre, il y a quelque temps déjà ; cependant, tout lieu en altitude conviendra parfaitement. Partant de la périphérie de Londres, plusieurs amis et moi-même avons roulé pendant des heures sur des petites routes en plein milieu de la nuit. Nous nous sommes garés aux pieds d’une colline et, tandis que l’aube se levait, nous avons grimpé jusqu’à un endroit appelé Dragon Hill. Nous avons alors gribouillé un sigil sur un frisbee et l’avons lancé dans la vallée au lever du soleil.
Nous ne l’avons jamais vu atterrir ; il semblait continuer à voler… L’un des types présents ce jour-là soutient encore aujourd’hui qu’il l’a vu s’élever très rapidement, comme s’il était pris dans une cheminée thermique… Ou autre chose.
Je me dis parfois qu’il est allé se mettre en orbite près de Warminster (l’un des principaux sites anglais concernés par le phénomène des « crop circles » ces dernières années), ne se posant qu’occasionnellement pour créer d’étranges et énigmatiques dessins dans les champs.
Les frisbees peuvent servir à un grand nombre de choses, et les militaires ont récemment bossé sur certaines d’entre elles. Il est à présent grand temps pour nous magiciens de rendre les frisbees de nouveau sympathiques.
D’autres utilisations suivront…
Frisbees non identifiés. « Unindentified Frisbee Object ». Extrait de l’ouvrage Toastar ! de Francis Breakspear, en vente ICI. Traduction française par Spartakus FreeMann, 2009.