Ce petit livre est né du désir d’offrir aux débutants les bases simples qui leur permettront d’avancer et d’évoluer dans les concepts et les théories de cette branche majeure du mysticisme juif qu’est la kabbale.
Il se veut très dépouillé et simple, d’un accès rapide et aussi a-intellectuel que possible.
Le lecteur n’y trouvera donc aucune biographie des grandes figures de la Kabbale, ni d’explication approfondie et complexe des divers aspects de ce courant, mais des repères, des pistes de recherches et des réflexions dont nous souhaiterions qu’ils donnent envie au lecteur d’explorer plus avant ce domaine passionnant qu’est la Kabbale.
Spartakus FreeMann, septembre 2008 e.v.
Extrait : Interrogations
Tout a commencé il y a quelques années, avec la rencontre d’un personnage quelque peu mystérieux qui parlait de la Kabbale comme étant « la » clé de l’ésotérisme occidental. Mathieu avait étudié l’hébreu, les maîtres kabbalistes, le Rashi, et manifestait un penchant quasi sensuel pour les jeux de lettres et de mots, ainsi qu’une passion pour le Cantique des Cantiques. Cette rencontre sera l’instant « t » de mon entrée dans le Pardes.
Entrée frileuse tout d’abord, car le paysage qui s’annonçait tenait plus de Dali que de Rembrandt. Où commencer, par où s’engager ? Des noms inconnus aux sonorités exotiques et bizarres, des titres laissant ouvertes toutes les suppositions, des concepts ayant tendance à se multiplier au cours des lectures, aux implications tout aussi déroutantes que leur définition… J’eus peur de n’y rien comprendre. Je pouvais laisser tomber et reprendre ma vie et mes études telles qu’elles étaient l’instant d’avant. Mais non, j’ai continué et j’ai commencé à dévorer quantité d’ouvrages portant sur la Kabbale, avec toujours cette idée qu’il y avait quelque chose d’important à y découvrir.
J’eus la malchance de débuter par les ouvrages d’Haziel. Vous savez, ces gros livres bruns édités chez Bussière, qui parlent des anges, de la Kabbale antique, du Tarot kabbalistique… La belle affaire ! J’ai failli tout laisser tomber. Je me disais « Ce n’est pas ça la Kabbale quand même ? ». Eh bien non, ce n’est pas ça. La kabbale ne se réduit pas à psalmodier des phrases barbares dans le but de communiquer avec les puissances angéliques. Mais pour m’en assurer, il me fallut aborder d’autres rivages, des auteurs plus classiques tout d’abord, Eliphas Lévi, Papus, puis enfin le site Internet de Virya qui me permit de découvrir une Kabbale plus ouverte, bien que toujours farcie de noms bizarres et d’expressions cryptiques, telles que Parzuf, Sephiroth, Sephirah, Arikh Anpin…
Les ouvrages qui tombèrent entre mes mains à l’époque furent La Kabbale Extatique de Virya et L’homme et l’absolu de Shaya. Deux ouvertures, deux lumières dans l’obscurité de la kabbalistique bibliothèque. Ils me permirent également de résister à la tentation du vernis kabbalistique pour épater la galerie.
Il y eut aussi une autre rencontre, tout aussi déterminante que la première. Grâce à Internet, j’eus la chance de tomber – et le mot n’est pas choisi au hasard – sur Prospéro. Anarchiste voyageur et kabbaliste, ce qui m’offrit l’opportunité d’échanger avec un véritable amoureux de la science kabbalistique. Je trouvai chez lui la même fougue dans l’étude des textes, la même passion dans l’explication et la dialectique que chez Mathieu. Et la même verve aussi pour me sermonner lorsque je filais des délires infondés sur Aboulafia et la Kabbale extatique : « Tu ne peux pas dire n’importe quoi, il faut agir en bonne intelligence avec le texte. Or, si tu ne lis pas l’hébreu comment peux-tu appréhender l’essence d’Aboulafia ? ».
J’ai donc commencé à apprendre les rudiments de la grammaire et surtout à pénétrer l’univers féerique des lettres. Ce nouveau défi a constitué le véritable début de mes études kabbalistiques. La rencontre avec Prospéro a également été le point de départ du Portail (http://www.kabbale.be/). Moment d’échange entre le kabbaliste et le joueur d’internet. Prospéro fournissait la matière tandis que je lui donnais corps grâce au langage PHP et HTML.
Le site fête cette année ses 7 ans d’existence. Le livre que vous tenez entre les mains est né de la même impulsion, celle de partager et communiquer un savoir d‘accès certes difficile, mais qui sait se révèler passionnant dès lors qu’on ose en franchir le seuil.
Spartakus FreeMann 2008
Sommaire de l’ouvrage :
Interrogations
1. Pourquoi la Kabbale ?
2. Kabbale et Magie
3. Kabbale et dérives sectaires
4. La kabbale, c’est quoi ?
5. La Kabbale chrétienne
6. Roadmap pour débuter en kabbale
7. La langue hébraïque
8. L’alphabet sacré
9. Les procédés
10. Les textes sacrés
11. Pourquoi ne peut-on prononcer le Nom de Dieu ?
Par Spartakus FreeMann
Ce petit livre est né du désir d’offrir aux débutants les bases simples qui leur permettront d’avancer et d’évoluer dans les concepts et les théories de cette branche majeure du mysticisme juif qu’est la kabbale.
Il se veut très dépouillé et simple, d’un accès rapide et aussi a-intellectuel que possible.
Le lecteur n’y trouvera donc aucune biographie des grandes figures de la Kabbale, ni d’explication approfondie et complexe des divers aspects de ce courant, mais des repères, des pistes de recherches et des réflexions dont nous souhaiterions qu’ils donnent envie au lecteur d’explorer plus avant ce domaine passionnant qu’est la Kabbale.
Spartakus FreeMann, septembre 2008 e.v.
Extrait : Interrogations
Tout a commencé il y a quelques années, avec la rencontre d’un personnage quelque peu mystérieux qui parlait de la Kabbale comme étant « la » clé de l’ésotérisme occidental. Mathieu avait étudié l’hébreu, les maîtres kabbalistes, le Rashi, et manifestait un penchant quasi sensuel pour les jeux de lettres et de mots, ainsi qu’une passion pour le Cantique des Cantiques. Cette rencontre sera l’instant « t » de mon entrée dans le Pardes.
Entrée frileuse tout d’abord, car le paysage qui s’annonçait tenait plus de Dali que de Rembrandt. Où commencer, par où s’engager ? Des noms inconnus aux sonorités exotiques et bizarres, des titres laissant ouvertes toutes les suppositions, des concepts ayant tendance à se multiplier au cours des lectures, aux implications tout aussi déroutantes que leur définition… J’eus peur de n’y rien comprendre. Je pouvais laisser tomber et reprendre ma vie et mes études telles qu’elles étaient l’instant d’avant. Mais non, j’ai continué et j’ai commencé à dévorer quantité d’ouvrages portant sur la Kabbale, avec toujours cette idée qu’il y avait quelque chose d’important à y découvrir.
J’eus la malchance de débuter par les ouvrages d’Haziel. Vous savez, ces gros livres bruns édités chez Bussière, qui parlent des anges, de la Kabbale antique, du Tarot kabbalistique… La belle affaire ! J’ai failli tout laisser tomber. Je me disais « Ce n’est pas ça la Kabbale quand même ? ». Eh bien non, ce n’est pas ça. La kabbale ne se réduit pas à psalmodier des phrases barbares dans le but de communiquer avec les puissances angéliques. Mais pour m’en assurer, il me fallut aborder d’autres rivages, des auteurs plus classiques tout d’abord, Eliphas Lévi, Papus, puis enfin le site Internet de Virya qui me permit de découvrir une Kabbale plus ouverte, bien que toujours farcie de noms bizarres et d’expressions cryptiques, telles que Parzuf, Sephiroth, Sephirah, Arikh Anpin…
Les ouvrages qui tombèrent entre mes mains à l’époque furent La Kabbale Extatique de Virya et L’homme et l’absolu de Shaya. Deux ouvertures, deux lumières dans l’obscurité de la kabbalistique bibliothèque. Ils me permirent également de résister à la tentation du vernis kabbalistique pour épater la galerie.
Il y eut aussi une autre rencontre, tout aussi déterminante que la première. Grâce à Internet, j’eus la chance de tomber – et le mot n’est pas choisi au hasard – sur Prospéro. Anarchiste voyageur et kabbaliste, ce qui m’offrit l’opportunité d’échanger avec un véritable amoureux de la science kabbalistique. Je trouvai chez lui la même fougue dans l’étude des textes, la même passion dans l’explication et la dialectique que chez Mathieu. Et la même verve aussi pour me sermonner lorsque je filais des délires infondés sur Aboulafia et la Kabbale extatique : « Tu ne peux pas dire n’importe quoi, il faut agir en bonne intelligence avec le texte. Or, si tu ne lis pas l’hébreu comment peux-tu appréhender l’essence d’Aboulafia ? ».
J’ai donc commencé à apprendre les rudiments de la grammaire et surtout à pénétrer l’univers féerique des lettres. Ce nouveau défi a constitué le véritable début de mes études kabbalistiques. La rencontre avec Prospéro a également été le point de départ du Portail (http://www.kabbale.be/). Moment d’échange entre le kabbaliste et le joueur d’internet. Prospéro fournissait la matière tandis que je lui donnais corps grâce au langage PHP et HTML.
Le site fête cette année ses 7 ans d’existence. Le livre que vous tenez entre les mains est né de la même impulsion, celle de partager et communiquer un savoir d‘accès certes difficile, mais qui sait se révèler passionnant dès lors qu’on ose en franchir le seuil.
Spartakus FreeMann 2008
Sommaire de l’ouvrage :
Interrogations
1. Pourquoi la Kabbale ?
2. Kabbale et Magie
3. Kabbale et dérives sectaires
4. La kabbale, c’est quoi ?
5. La Kabbale chrétienne
6. Roadmap pour débuter en kabbale
7. La langue hébraïque
8. L’alphabet sacré
9. Les procédés
10. Les textes sacrés
11. Pourquoi ne peut-on prononcer le Nom de Dieu ?
12. Les Mondes
13. Les Sephiroth
14. Isaac Louria
15. Le Tsim-tsoum :
16. De la polarité des Sephiroth
17. Description des Sephiroth :
18. Au-delà
19. Le Sentier Inversé
20. L’arbre des Sephiroth
21. Les chemins de l’arbre
22. Le Tikkoun
Lexique
Bibliographie
Pour acheter ce livre, cliquez ICI.