Par Anna Livia Plurabelle
Chantez maintenant, ma muse, Déesse du Chaos,
Issue de l’écume Quantique primitive,
Déesse de l’Entropie, Kali la Sombre,
Elle qui crée et détruit le cosmos innombrable
Dans le vide entre l’aube et la montée du soleil,
Elle qui danse entre des dimensions fractales invisibles,
En une place toujours environnée de tempêtes,
Où dans les tempêtes démesurées, les éclairs déchirent les quasars,
Aucune lumière ne s’échappe de son linceul,
Elle qui sépare notre âme de notre chair terrestre,
Et nous apporte la renaissance avec son souffle horrible et doux,
Amante de la Mort et Amante de la Vie,
Elle qui danse sur le fil de l’épée,
Un gouffre de dix mille ans de chaque côté,
Et Elle ne manque jamais un pas dans l’obscurité,
Singulièrement attachée, dans une larme de lumière,
Lovée dans le plus petit, répandue dans le plus grand,
Le chaos Immortel a tressé avec des crânes, des planètes violées et la poussière,
Son nom est Eris, Déesse brisant le Monde,
Nous allons essoufflés dans votre vague et sommes régénérés.
La déesse de la Singularité, qui approche du zéro inverse,
Des mondes toujours plus noyés apparaissent indistinctement dans son linceul.
Endormie et éveillée elle rêve notre création,
Le son d’une cloche dans une caverne vide et sombre,
Le parfum d’une rose dans une pièce longtemps abandonnée,
La danse des petites taches dans l’oeil de la Déesse,
Le contact d’une brise dans la chaleur du midi,
Le goût de vin d’une offre de tombeau antique
Elle est là toujours et non là jamais,
Regardez là et vous la manquerez,
Fermez vos yeux et elle est devant vous.
Le nom le plus épouvantable et le plus beau de la Déesse, Eris !
Déesse entre toutes les Déesses
Toi qui es au-dessus des luttes des autres Dieux
Arbitre du changement,
Force de mutation
Tu t’élèves parmi nous lorsqu’on ne t’attend pas
Nous subissons ton joug,
Tu nous enseigne la patience et l’humilité.
Le monde est soumis à ton caprice,
Ton bon vouloir fait force de loi.
Tu unis les contraires,
Tu sépares les alliés,
Et tu jettes sans vergogne la pomme de Discorde
À la table des Dieux.
Eris, toute puissante Eris,
Daigne abaisser tes regards sur moi !
Je t’invoque en cette heure,
Arbitre du changement,
Pour adoucir la main des Moires
Et entendre mes chants de louange !
Eris aux cheveux bouclés,
Fais que mon heure vienne
Que le temps des malheurs soit révolu,
Que la marée emporte les souvenirs défunts !
Aide-moi à choisir sagement,
À endurer avec vaillance,
Fais que je sorte de l’errance,
Et que du néant jaillisse un chemin sûr pour moi !
Eris, puissante Eris,
Appelle un changement positif
Sur moi !
Hymne à Eris. Anna Livia Plurabelle. Source : Book of the Goddess, Anna Livia Plurabelle, 2002. Traduction/Adaptation : Amorgen Dubhart. Texte original sur le site Sacred Texts.
Par Anna Livia Plurabelle
Chantez maintenant, ma muse, Déesse du Chaos,
Issue de l’écume Quantique primitive,
Déesse de l’Entropie, Kali la Sombre,
Elle qui crée et détruit le cosmos innombrable
Dans le vide entre l’aube et la montée du soleil,
Elle qui danse entre des dimensions fractales invisibles,
En une place toujours environnée de tempêtes,
Où dans les tempêtes démesurées, les éclairs déchirent les quasars,
Aucune lumière ne s’échappe de son linceul,
Elle qui sépare notre âme de notre chair terrestre,
Et nous apporte la renaissance avec son souffle horrible et doux,
Amante de la Mort et Amante de la Vie,
Elle qui danse sur le fil de l’épée,
Un gouffre de dix mille ans de chaque côté,
Et Elle ne manque jamais un pas dans l’obscurité,
Singulièrement attachée, dans une larme de lumière,
Lovée dans le plus petit, répandue dans le plus grand,
Le chaos Immortel a tressé avec des crânes, des planètes violées et la poussière,
Son nom est Eris, Déesse brisant le Monde,
Nous allons essoufflés dans votre vague et sommes régénérés.
La déesse de la Singularité, qui approche du zéro inverse,
Des mondes toujours plus noyés apparaissent indistinctement dans son linceul.
Endormie et éveillée elle rêve notre création,
Le son d’une cloche dans une caverne vide et sombre,
Le parfum d’une rose dans une pièce longtemps abandonnée,
La danse des petites taches dans l’oeil de la Déesse,
Le contact d’une brise dans la chaleur du midi,
Le goût de vin d’une offre de tombeau antique
Elle est là toujours et non là jamais,
Regardez là et vous la manquerez,
Fermez vos yeux et elle est devant vous.
Le nom le plus épouvantable et le plus beau de la Déesse, Eris !
Déesse entre toutes les Déesses
Toi qui es au-dessus des luttes des autres Dieux
Arbitre du changement,
Force de mutation
Tu t’élèves parmi nous lorsqu’on ne t’attend pas
Nous subissons ton joug,
Tu nous enseigne la patience et l’humilité.
Le monde est soumis à ton caprice,
Ton bon vouloir fait force de loi.
Tu unis les contraires,
Tu sépares les alliés,
Et tu jettes sans vergogne la pomme de Discorde
À la table des Dieux.
Eris, toute puissante Eris,
Daigne abaisser tes regards sur moi !
Je t’invoque en cette heure,
Arbitre du changement,
Pour adoucir la main des Moires
Et entendre mes chants de louange !
Eris aux cheveux bouclés,
Fais que mon heure vienne
Que le temps des malheurs soit révolu,
Que la marée emporte les souvenirs défunts !
Aide-moi à choisir sagement,
À endurer avec vaillance,
Fais que je sorte de l’errance,
Et que du néant jaillisse un chemin sûr pour moi !
Eris, puissante Eris,
Appelle un changement positif
Sur moi !