La mort programmée intégrée à notre héritage génétique et, de là à nos réactions comportementales et émotionnelles, est le prix à payer pour la reproduction sexuée qui, elle seule, permet le changement évolutif. Seuls les organismes qui se reproduisent de façon asexuée, à savoir dupliquent sans fin des copies à l’identique de leur forme très simple, sont immortels. Deux domaines liés au pouvoir de la couleur Noire sont d’un intérêt particulier pour le magicien : l’incantation de sorts de destruction et l’évitement des décès prématurés.
Les rites « Chod » sont une répétition rituelle de la mort où la mort elle-même est appelée à manifester sa connaissance et sa sagesse. Traditionnellement conçue comme la silhouette sombre d’un squelette vêtu armé d’une faux, la Mort elle-même est au fait des mystères du vieillissement, de la maladie, de la nécrose, de l’entropie et de la décadence. Elle est également souvent dotée d’un sens de l’humour plutôt acide et blasé.
En s’entourant de tous les symboles et de tout l’attirail de la mort, le magicien effectue un rite Chod pour invoquer sa propre mort dans l’un des deux buts que nous venons d’évoquer. En premier lieu, l’expérience de la mort et la gnose noire lui enseigneront ce que signifie commencer à mourir, préparant ainsi le magicien à faire face à une possible mort prématurée – la sienne ou celle des autres. Il s’agit, pour ainsi dire, de connaître l’ennemi. Un démon est simplement un dieu agissant à mauvais escient. Au moyen de divers rites Chod le magicien peut ainsi expérimenter, d’une façon chamanique, en invoquant sur lui-même les entités et symboles associés à diverses maladies, la meilleure façon de les bannir. Ainsi, la mort elle-même a certaines utilités pour le diagnostic médical et la divination.
Par ailleurs, la mort même peut elle-même être invoquée pour lancer des sorts de destruction. Dans ce cas, l’invocation adopte une forme classique, mais la conjuration est habituellement appelée « Rite Entropique ». Il faut toujours envisager toutes les alternatives avant de se résoudre à l’exercice de la magie destructrice, car être contraint de l’utiliser signifie que l’on est en position de faiblesse. Le magicien doit implanter dans son subconscient un mécanisme conduisant la cible à souffrir et projeter sa volonté à l’aide d’un sceau ou d’un serviteur. La magie entropique opère par l’envoi d’informations à la cible encourageant les comportements auto-destructeurs.
La magie entropique diffère de la Gnose Rouge à plusieurs égards. La magie entropique est toujours effectuée avec une grande discrétion et avec la rage froide de la gnose noire saturnienne. L’objectif est une attaque chirurgicale de sang-froid lancée sans avertissement. Le magicien ne cherche pas le combat, mais à provoquer simplement une mort rapide. L’avantage suprême de telles attaques est qu’elles sont rarement perçues comme telles par les cibles qui n’ont qu’elles-mêmes et la malchance à blâmer pour des catastrophes que même la magnanimité dans la victoire de l’agresseur ne parviendra guère à apaiser. Un inconvénient cependant, c’est qu’il est assez difficile de présenter la facture aux clients pour des effets en apparence entièrement attribuables à des causes naturelles.
Les divinités noires sont légion. Si la silhouette d’un squelette armé d’une faux ne suffit pas, le magicien pourra avoir recours à Charon, Thanatos, Saturne, Chronos, Hekate, Atropos, Anubis, Yama ou Kali.
Les serviteurs de la puissance noire sont rarement utilisés sur du long terme, à la fois parce que le magicien n’en a besoin que rarement et parce qu’ils peuvent représenter un danger pour le pratiquant. Ils auront donc tendance à être invoqués pour une tâche spécifique unique.
2. Magie Noire
La mort programmée intégrée à notre héritage génétique et, de là à nos réactions comportementales et émotionnelles, est le prix à payer pour la reproduction sexuée qui, elle seule, permet le changement évolutif. Seuls les organismes qui se reproduisent de façon asexuée, à savoir dupliquent sans fin des copies à l’identique de leur forme très simple, sont immortels. Deux domaines liés au pouvoir de la couleur Noire sont d’un intérêt particulier pour le magicien : l’incantation de sorts de destruction et l’évitement des décès prématurés.
Les rites « Chod » sont une répétition rituelle de la mort où la mort elle-même est appelée à manifester sa connaissance et sa sagesse. Traditionnellement conçue comme la silhouette sombre d’un squelette vêtu armé d’une faux, la Mort elle-même est au fait des mystères du vieillissement, de la maladie, de la nécrose, de l’entropie et de la décadence. Elle est également souvent dotée d’un sens de l’humour plutôt acide et blasé.
En s’entourant de tous les symboles et de tout l’attirail de la mort, le magicien effectue un rite Chod pour invoquer sa propre mort dans l’un des deux buts que nous venons d’évoquer. En premier lieu, l’expérience de la mort et la gnose noire lui enseigneront ce que signifie commencer à mourir, préparant ainsi le magicien à faire face à une possible mort prématurée – la sienne ou celle des autres. Il s’agit, pour ainsi dire, de connaître l’ennemi. Un démon est simplement un dieu agissant à mauvais escient. Au moyen de divers rites Chod le magicien peut ainsi expérimenter, d’une façon chamanique, en invoquant sur lui-même les entités et symboles associés à diverses maladies, la meilleure façon de les bannir. Ainsi, la mort elle-même a certaines utilités pour le diagnostic médical et la divination.
Par ailleurs, la mort même peut elle-même être invoquée pour lancer des sorts de destruction. Dans ce cas, l’invocation adopte une forme classique, mais la conjuration est habituellement appelée « Rite Entropique ». Il faut toujours envisager toutes les alternatives avant de se résoudre à l’exercice de la magie destructrice, car être contraint de l’utiliser signifie que l’on est en position de faiblesse. Le magicien doit implanter dans son subconscient un mécanisme conduisant la cible à souffrir et projeter sa volonté à l’aide d’un sceau ou d’un serviteur. La magie entropique opère par l’envoi d’informations à la cible encourageant les comportements auto-destructeurs.
La magie entropique diffère de la Gnose Rouge à plusieurs égards. La magie entropique est toujours effectuée avec une grande discrétion et avec la rage froide de la gnose noire saturnienne. L’objectif est une attaque chirurgicale de sang-froid lancée sans avertissement. Le magicien ne cherche pas le combat, mais à provoquer simplement une mort rapide. L’avantage suprême de telles attaques est qu’elles sont rarement perçues comme telles par les cibles qui n’ont qu’elles-mêmes et la malchance à blâmer pour des catastrophes que même la magnanimité dans la victoire de l’agresseur ne parviendra guère à apaiser. Un inconvénient cependant, c’est qu’il est assez difficile de présenter la facture aux clients pour des effets en apparence entièrement attribuables à des causes naturelles.
Les divinités noires sont légion. Si la silhouette d’un squelette armé d’une faux ne suffit pas, le magicien pourra avoir recours à Charon, Thanatos, Saturne, Chronos, Hekate, Atropos, Anubis, Yama ou Kali.
Les serviteurs de la puissance noire sont rarement utilisés sur du long terme, à la fois parce que le magicien n’en a besoin que rarement et parce qu’ils peuvent représenter un danger pour le pratiquant. Ils auront donc tendance à être invoqués pour une tâche spécifique unique.